La plante produit des sucres pour se développer. Lorsque les conditions ne sont pas favorables, la plante ne croit plus et stocke des sucres dont la teneur augmente.
Pour les chevaux résistants à l’insuline, avec un métabolisme des sucres perturbé, l’augmentation de la teneur en sucres dans l’herbe pose un problème. Une absorption importante de sucres contenus dans l’herbe peut entrainer des risques tels que la fourbure.
Il faut donc éviter de donner de l’herbe trop riche en sucres aux chevaux atteints de PPID.
Le pâturage en plein air est autorisé pour les chevaux atteints de PPID. Toutefois, la maladie et la résistance à l’insuline des chevaux peuvent être contrôlées sous traitement. Ne laissez pas les chevaux paître dans un "pâturage à vaches" typique, car celui-ci peut contenir une forte concentration en sucres dans l’herbe. Les "pâturages pour chevaux" plus pauvres sont préférables.