Le diagnostic précoce de la PPID permet de prévenir une série de symptômes de maladies concomitantes. Un traitement, une alimentation et des médicaments adéquats permettent généralement au cheval de mener à nouveau une vie heureuse en bonne santé. Assez de raisons donc pour être optimiste car la PPID peut être traitée !
Les chevaux atteints de PPID manquent de dopamine. De ce fait, l’hypophyse produit trop d’hormones. Il existe un seul médicament vétérinaire enregistré pour le traitement de la PPID, c’est le pergolide. Ce médicament arrête les symptômes cliniques. Le médicament enregistré peut être prescrit par votre vétérinaire et doit être administré au cheval quotidiennement.
Le pergolide est une substance qui agit de la même manière que la dopamine. Lors de l'administration de pergolide, la carence en dopamine est comblée. La libération d'hormones par l’hypophyse diminue, ce qui réduit ou élimine les symptômes de la maladie de PPID. Le pergolide existe sous forme de comprimé et doit être administré par voie orale une fois par jour. Il peut être mélangé à certains aliments ou dans un morceau de carotte ou de pomme pour en faciliter l'absorption.
En général, cela prend un certain temps avant que l'effet du traitement ne soit visible. Vous remarquerez alors que le cheval retrouve son comportement normal et son apparence normale. Chez la plupart des chevaux, l'amélioration se produit entre six et douze semaines après le début du traitement. Dans certains cas, il peut même s'écouler un an avant que le traitement ne soit pleinement efficace.
Après le traitement de la PPID, la carence en dopamine dans l'hypophyse demeure. Le cheval a donc besoin du médicament PPID à vie. Avec le temps, l'état s'aggrave, de sorte qu'un ajustement du dosage peut être nécessaire. Il est recommandé de faire examiner le cheval par le vétérinaire au moins deux à quatre fois par an, dont au moins une fois dans la période d'août à octobre.